Approfondir la salsa à Santiago de Cuba
Approfondir la salsa à Santiago
Santiago de Cuba Une soirée 2 personnes max.
Toute l’année Danse, musique, culture Déjà testé par 2 Local Xplorers
Petit aperçu :
Que vous soyez débutant en salsa ou pro en quête de perfectionnement, Onel saura vous faire progresser. Ce ténor de la salsa et du son (danse), professeur et directeur d’une école de danse traditionnelle, sera ravi de vous faire virevolter le temps d’une soirée. Pour ceux qui souhaitent approfondir, ils pourront même lui demander des cours particuliers.
LA LOCAL IMMERSION
Et si nous devenions des pros de la Salsa?
Si vous faites escale à Santiago de Cuba c’est aussi pour son ambiance festive et sa culture musicale. Vous vous rendrez forcément à la Calle Heredia afin d’écouter un live music et peut être même danser la salsa. Cette immersion vous propose de vivre la fiesta à la cubaine en compagnie d’un danseur expert. C’est avec lui que vous progresserez en salsa tout en partageant un moment humain fort.
Il ne s’agit pas là de cours de danse organisé mais plutôt d’une soirée entre amis dans un bar chaleureux où la musique invite à découvrir de nouveaux pas de danse.
Alors, demandez au bar ARTex où est-ce que vous pouvez trouver Onel Gonzalez Hodelin ou mieux contactez le pour une soirée endiablée.
Au programme :
Initiation ou perfectionnement en salsa, son, rumba (en fonction de la musique)
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Partage d’une bouteille de rhum avec votre prof du jour
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Rencontre humaine riche et moments forts
Prêts à vous lancer ?
LA LOCALISATION
Santiago, réputée pour sa scène artistique et musicale, est l’endroit idéal pour apprendre la salsa, le son où la rumba.
Tout se passe à la Calle Heredia, cette rue animée proche du Parque Cespedes abrite la Casa de l’estudiante Josué País, la Casa de Cultura, la Casa de la Trova, l’UNEAC et El Patio ARTex. C’est dans l’un de ces lieux que vous rencontrerez Onel. Peut être que l’ARTex est le mieux et le plus approprié. Toujours animé, son entrée n’est pas payante comme ce peut être le cas pour d’autres bars.
L’HÔTE
Onel Gonzalez Hodelin est un danseur exceptionnel. Professeur et directeur d’une école de danse traditionnelle et populaire de Santiago, il sera tout à fait en mesure de vous apprendre quelques pas en vous faisant virevolter le temps d’une soirée comme de vous donner de vrai cours particuliers. Ouvert et curieux, il n’hésitera pas à vous aborder dans la rue, à vous parler de sa passion pour la danse et à vous montrer ses photos de représentations qu’il garde précieusement dans sa sacoche. Chapeau sur la tête, chemise et pantalon plissé, vous ne manquerez pas de le remarquer dans la rue. Onel a une forte personnalité, très carré et fier lorsqu’il s’agit de danse, il redevient drôle lorsque la musique s’arrête et qu’il est temps de remplir son verre de rhum.
NOTRE EXPERIENCE
C’est en se baladant Calle Heredia dans l’après-midi que nous avons rencontré Onel. Nous avions remarqué cet homme au style différent, fier et propre sur lui. Lorsqu’il nous vit nous arrêter devant la Casa de la Trova écouter cette dame jouer de la guitare, il n’hésita pas à nous aborder, à nous demander si nous avions besoin d’un renseignement et à nous parler de lui. Nous lui avons dit que le soir nous aimerions danser la salsa et lui avons demandé de nous conseiller un endroit. Il nous a dit qu’il était danseur et indiqué plusieurs bars dans la calle Heredia dont l’ARTex. Nous avons ensuite continué notre ballade et sommes revenus vers 18h30 à l’ARTex. Onel est arrivé dans le bar peu de temps avant nous.
Nous l’avons salué, avons parlé un peu et une fois le groupe live en place, il m’a entraîné pour danser. Très exigeant, il me faisait sans cesse répéter les pas de base en me demandant de ne pas regarder mes pieds et de rester la tête haute, droite, fière. Lorsqu’il commençait à danser il ne rigolait plus.
Nous avons ensuite commandé une bouteille de rhum à partager avec lui, en guise de remerciement et avons continué à danser plusieurs heures. Nico aussi fit ses essais sous les conseils d’Onel, qui ne le ménageait pas. Puis se fut le moment d’apprendre quelques pas de son. Chaque fois c’était une étape supplémentaire.
On ne compte pas les pas de salsa comme ceux du son. Onel me reprenait sans cesse, me demandait d’écouter la musique alors que j’avais l’impression d’être en rythme. 1, 2, 3 ou 2, 3, 4, difficile de comprendre la différence, encore plus en espagnol .
Onel lui, s’éclatait. De temps à autres, lorsque je m’arrêtais, il continuait tout seul à nous faire le show. Inarrétable !
À la fin de la soirée, je sentais que j’avais réellement appris. Le groupe parti et à la fin de la bouteille de rhum, nous décidions de nous séparer, le souvenir d’un moment unique gravé dans nos mémoires.