Une authentique Finca cubaine
L’authenticité de la vie paysanne cubaine
Lac Zaza Quelques heures 1 à 4 personnes
Toute l’année Farming, Nature Déjà testé par 2 Local Xplorers
Petit aperçu :
L’élevage et l’agriculture sont sans conteste les principales activités de la population Cubaine. Impossible d’Xplorer Cuba sans s’immerger dans le quotidien champêtre des paysans qui vivent de leur terre. C’est précisément ce que nous vous proposons en découvrant la petite Finca d’Ernesto, une expérience à l’authenticité sans nulle autre pareille.
LA LOCAL IMMERSION
La vie à la ferme… à Cuba ?
Le quotidien des paysans défit tout préjugé sur le rythme de vie Cubain. D’innombrables activités attendent chaque jour ces hommes et ces femmes qui vivent de leurs propres ressources, souvent sans aucune aide extérieure.
C’est ainsi que nous vous proposons de participer aux principales tâches quotidiennes d’Ernesto, qui sera à même de vous transmettre plus de 40 ans d’expérience cubaine concernant :
La culture de la canne à sucre
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La production artisanale du rhum
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La traite des vaches à l’aube
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La fabrication du fromage
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L’élevage de poules, porcs et chèvres
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Et la dégustation de tous ces produits frais !
Un retour aux sources sans artifice qui vous fera voyager dans la culture Cubaine.
LA LOCALISATION
Mitoyenne au Lac Zaza de Sancti Spiritu, la petite Finca d’Ernesto est accessible par un petit portail rouillé. Faites un peu de bruit sur ce dernier pour indiquer votre présence avant de rentrer pour parcourir le chemin terreux menant à la Casa. L’hôtel Zaza avoisinant la Finca n’a aucun intérêt, barre d’immeubles importée de l’ex URSS et à peine restaurée en hôtel, contentez vous de parcourir les abords du lac Zaza avant ou après l’immersion. Il sera cependant un bon point de chute puisque vous pouvez vous y rendre via un bus local partant de la gare routière de Sancti Spiritu, moyennant 1 peso national. Une fois à l’hotel, rebroussez chemin à pied, passez la longue allée de palmiers et retrouvez à votre droite la Finca d’Ernesto.
L’HÔTE
Ernesto a légué cette casa a son fils qui y vit avec sa femme. Chacun d’eux sera ravi de vous faire la visite de cette petite Finca exploitée en famille. Ernesto a construit la plupart des bâtiments de ses mains, et reste souvent présent pour transmettre ses 40 ans de savoir faire à son fils, sa belle fille, et à vous même dès lors que vous aurez ouvert son portail (n’ayez aucune crainte de le faire, bien au contraire !).
NOTRE EXPERIENCE
C’est en plein itinériaire de voyage à Cuba que nous nous sommes retrouvés à Camaguey, troisième ville Cubaine après La Havanne et Santiago de Cuba, mais première ville en superficie.
Après avoir visité cette superbe ville alliant formidablement-bien Art ( tant cinématographique qu’artisanal ), Culture ( avec une portée historiquement révolutionnaire ) et Religion ( parce que notamment reconnu comme ancien bastion catholique ) nous nous sommes rendus à pied depuis le centre ville au Lac de Los Suenos. Comptez 5 km environ.
Après avoir mangé une glace dans la carlingue d’un avion provenant de l’Ex URSS, certainement issu de la période de la guerre froide, nous avons repéré un groupe de pêcheurs aux abords du lac.
À peine sortie de l’allée de palmiers de l’hôtel Zaza que nous remarquions cette casa, entourée de bêtes et de champs de canne à sucre. À peine avions nous touché le portail rouillé en nous demandant si nous pouvions entrer qu’Ernesto avançait dans son allée pour nous faire signe de ne pas hésiter davantage et d’entrer.
Voilà chose faite , nous nous présentions à Ernesto et sa belle fille en faisant part de notre désir d’en savoir plus sur son exploitation.
À peine demandé qu’Ernesto dégainait sa machette en nous faisant signe de le suivre dans son champs de canne à sucre. En même temps qu’il taillait sa canne avec une habilité déconcertante, il nous expliquait que ces champs ne servaient qu’à nourrir son bétail et produire une petite quantité de sucre et de rhum artisanal pour l’usage familial .
Voilà que nous apprenions à déguster la canne fraîchement coupée, délicieusement fondante en bouche.
En reprenant le chemin de la casa, Ernesto nous indiquait que nous arrivions trop tard pour traire les vaches aujourd’hui, mais que nous étions tout à fait dans les temps pour en goûter le lait du jour. C’est ainsi que sa belle fille nous invitait donc à rentrer chez elle, une modeste demeure à l’authenticité certaine. Nous nous retrouvions autour de la gazinière, canne à sucre dans une main, lait issu de la traite matinale dans l’autre. Comme si cela n’était pas assez, après une discussion sur la vente de ses produits à l’hôtel voisin ainsi que sur l’obligation qu’ont les paysans de vendre une partie du fruit de leur travail au gouvernement Cubain, un peu comme un impôt, voilà que l’on nous offrait le fromage datant du début de semaine… Un festin aux saveurs oubliées, comme si les produits occidentaux avaient réduit la réelle saveur de ses ingrédients de base.
Nous ressortirons pour aller voir les porcs dans la petite porcherie voisine, construite de moellons et de taules par le modeste Ernesto, il y a une dizaine d’années. 6 belles bêtes, 5 destinées à la vente à l’âge mur, 1 destinée aux assiettes de la famille. La plus petite des bêtes, mais la meilleure selon Ernesto. Son œil aguerri ne le trompe pas, cela se voit.
Après cette formidable expérience, il est temps pour nous de remercier une centième fois Ernesto pour cette formidable expérience, et de reprendre la route alors même qu’il nous invite déjà à revenir au plus vite, à l’aube, avec nos amis, pour la traite des vaches. Vous voilà donc prévenus, plus tôt vous viendrez, plus le lait que vous dégusterez avec votre canne à sucre sera frais !